Jeudi 6 mars 2025 à 19h (ouverture à 18h30)
Centre récréatif de Marsoui
Pour cette projection spéciale dédiée à la danse et aux approches documentaires expérimentales, Temps d’écran s’allie à Regards Hybrides! Venez visionner Les Robes Papillons de la réalisatrice Camille Auburtin (Bordeaux, France) et découvrir, en première partie, des extraits du travail en cours de Patinage, premier long-métrage de la chorégraphe et cinéaste Priscilla Guy (Marsoui, Canada).
Événement en présence de Camille Auburtin et Priscilla Guy.
Infos pratiques
Jeudi 6 mars à 19h
Centre récréatif, 1 rue de l’Église, Marsoui
18h30: Ouverture des portes
19h00: Patinage [extrait du travail en cours]
19h30: Les Robes Papillons [long-métrage]
20h30: Discussions
Contribution volontaire suggérée de 10$
Bar sur place
Paiement en argent comptant, par virement ou par carte
Aucune réservation n’est nécessaire
> Événement Facebook
Films projetés
LES ROBES PAPILLONS
Documentaire de création, 2020, France, 52 min, Camille Auburtin (en présence)
Mimi est ancienne ballerine et professeure de danse. À la fin de sa vie, atteinte de la maladie d’Alzheimer, sa petite-fille réalisatrice, danseuse elle aussi, plonge dans ses souvenirs et tente de stimuler sa mémoire. Le film convoque différentes formes d’images et de mouvements et rend visible d’autres corps issus de cet art, passés avec le temps dans l’ombre. Les Robes Papillons tisse le portrait de cette relation intime et profonde, qui s’est construite dès l’origine sous le prisme de la danse.
À propos de Camille Auburtin
Mêlant une pratique de la danse contemporaine à une passion pour l’art visuel et le cinéma, Camille Auburtin met en jeu l’image, le corps et le mouvement à travers différents objets filmiques depuis 20 ans. En corrélant, dans son parcours, son expérience chorégraphique à diverses formes audiovisuelles, elle tente de répondre à plusieurs questions sur la mémoire, l’invisibilité et la représentation des corps. Après avoir écrit et réalisé un premier documentaire de création Les Robes Papillons (2020) produit par Les Films du Temps Scellé, elle fabrique deux créations filmiques portées par l’Ensemble UN : D’après ce qu’il nous reste avec le musicien David Chiesa (2021) et, en 2022, le film Méandre(s). Elle poursuit aussi ses collaborations régulières avec des artistes chorégraphiques sur des créations vidéo-danses comme Sylvie Balestra – Cie SYLEX ou encore au Canada avec Priscilla Guy – Mandoline Hybride.
PATINAGE (extraits du travail en cours)
Docu-cinédanse, en production, long-métrage, Priscilla Guy (en présence)
Patinage est un docu-cinédanse dont le point de départ est une série d’archives personnelles de patinage artistique (photos et VHS). En revisitant ces images des années 1990 et 2000, Priscilla Guy explore des souvenirs au sujet de son rapport à l’image, au corps en mouvement et au risque. Elle réinterprète certaines scènes de ses archives de patinage en troquant les patins à glace pour des patins à roulettes. Elle rejoue ainsi sa propre vulnérabilité face au corps en mouvement; elle aborde la crainte qui nous habite face à l’image que nous projetons et la fragilité de nos corps sujets à la chute. Le projet est mené en étroite collaboration avec trois autres artistes chevronnés : Michel F Côté (Canada), Sonya Stefan (Canada) et Camille Auburtin (France). Avec humour, intelligence et bienveillance, ces collaborateurices rédigent avec Priscilla Guy le fil narratif de ce docu-fiction en prêtant leurs voix, leurs corps et leurs multiples expertises (caméra, son, performance) à une recherche collective.
À propos de Priscilla Guy
Priscilla Guy est une artiste en danse, cinéaste, commissaire et chercheuse basée à Marsoui, Gespe’gewa’gi (Gaspésie). Ses créations scéniques et cinématographiques sont présentées aux échelles locale et internationale depuis plus de 15 ans. Détentrice d’un doctorat en études féministes et cinédanse de l’Université de Lille (France), elle publie des textes dans des revues d’art (Moebius, Moveo, Dance Current, 24images) et participe à différents ouvrages académiques (éditions Oxford, Routledge, Udlap). Son travail est récompensé par le Prix Culture de LOJIQ (2012), le Prix Étincelle des Prix de la danse de Montréal (2022) et le Prix du CALQ – Artiste de l’année en Gaspésie (2024). De 2025 à 2027, elle est boursière du International Society for the Performing Arts à New York (États-Unis).
Pour en savoir plus
> Événement Facebook
> Site web de Camille Auburtin
> Site web de Mandoline Hybride
> Regards Hybrides
> Les films du temps scellé