Jeudi 29 septembre 2022, 19h à La Face B, Mont-Louis
* Ouverture des portes à 17h (bar et popcorn) *
Billets (8$ en prévente, 10$ à la porte, places limitées):
https://www.lapointesec.com/billetterie
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MA PREMIÈRE GASPÉSIE, SOUS LE SIGNE DE LA DANSE
Série docu-fiction et vidéo-danse, 2021, 1h15, Karenne Gravel et Emmalie Ruest (en présence).
Deux jeunes femmes partent en voyage de ressourcement pour la Gaspésie sous le signe de la danse. Accompagnées d’une modeste équipe de tournage, elles parcourent la péninsule à la recherche de contrées vierges. Elles désirent à tout prix entrer en communion avec les éléments de la nature par le biais du mouvement dansé. Cependant, le voyage ne sera pas aussi idyllique et reposant qu’elles se l’étaient imaginées. Au milieu du parcours, elles se rendent compte que leurs tentatives de ressourcement se résolvent souvent par des échecs. Après un conflit au sein de l’équipe, elles vivront le découragement sans arrêter leur périple pour autant. En bout de parcours, elles ne seront plus tout à fait les mêmes femmes.
Ma Première Gaspésie, Sous le signe de la danse est un projet qui allie docu-fiction et vidéo-danse d’une manière ludique et conceptuelle. Cette série de courtes capsules aborde le thème du « ressourcement » personnel tout en questionnant l’exotisme construit et fabriqué dont l’industrie touristique fait la promotion.
Durée: 1h15, 7 capsules de 9-12 minutes
Une discussion avec les artistes suivra la projection.
Cet événement est le fruit d’une collaboration entre Dans son salon, Regards Hybrides, la Machine à truc et le Ciné-club Temps d’écran.
Crédits en bref
Idée originale : Marijoe Foucher, Karenne Gravel, Emmalie Ruest, Liane Thériault
Aide au scénario : Benjamin Prescott La Rue
Caméra : Pier-Louis Dagenais-Savard
Montage : Francis Nadeau Lussier, Liane Thériault
Montage et mixage sonore : Robert Éthier
Effets visuels : Pascal Seguel Reynolds
Musique générique : Beni BBQ
Composition musicale: music.play()
Partenaires principaux : Le Conseil des arts et des lettres du Québec, Jeunes Volontaires, le Département de danse de l’UQAM.
À propos de Dans son salon
Dans son salon voit officiellement le jour en 2013, avant de devenir une compagnie en novembre 2016. Les membres actuels de l’organisme sont Karenne Gravel, Emmalie Ruest et Liane Thériault.
L’histoire de la compagnie débute par la rencontre d’Emmalie Ruest et de Karenne Gravel au département de danse de l’Université du Québec à Montréal. Dès la fin de leurs études en 2011, elles créent des œuvres scéniques dans lesquelles elles se mettent en scène. Une pratique de création collective nait grâce à leurs nombreuses affinités artistiques. En 2013, de nouveaux membres se joignent au collectif, qui devient une compagnie en 2016.
Dans son salon favorise la collaboration artistique autour de projets ludiques et chorégraphiques. La compagnie crée des spectacles pour la scène et pour des espaces non conventionnels, mais cherche également à développer sa propre approche en vidéodanse.
Leurs propositions sont autodérisoires et servent de soupape à l’expression de critiques envers certaines conventions sociales. Elles défendent un humour absurde, inspiré parfois du clown et de l’art grotesque, parfois plus subtil et s’articulant autour des non-sens de la vie quotidienne qui s’avèrent souvent nuisibles et sournois. En ce sens, elles cherchent à questionner et analyser leurs propres penchants esthétiques, sans censure, afin de comprendre leurs désirs et pulsions profondes.
Le travail de Dans son salon a parfois été inspiré d’exotisme et d’éléments kitsch – artéfacts qui frappent automatiquement le regard, l’imaginaire et les sensations. Au cœur de ses recherches se meuvent une fascination autour du kitsch, autant anthropologique qu’artistique. Cet intérêt dénote d’un amour du passé, afin de mieux comprendre le rapport que l’humain entretient avec la beauté et comment il a évolué à travers les époques et les modes.
À propos des créatrices
Karenne Gravel
Fascinée par la puissance du corps et par la charge qu’il porte à travers l’art, Karenne Gravel gradue du baccalauréat en interprétation de la danse de l’UQAM en 2011. Dès la fin de ses études, elle performe dans de nombreux contextes in situ pour Lynda Gaudreault, Katya Montaignac, Ballet de ruelles et Manon Oligny. En 2012, Karenne chorégraphie au côté d’Emmalie Ruest pour le groupe de musique Valaire et danse sur les scènes du Festival international de jazz de Montréal et du Festival d’été de Québec. L’année suivante, elles fondent le collectif Dans son salon. À titre de co-directrice artistique, Karenne s’affaire à y développer une écriture singulière et interdisciplinaire en créant des œuvres pour la scène, pour des espaces non conventionnels et pour l’écran. Depuis 2017, Karenne travaille au côté de Liane Thériault sur un projet solo intitulé L’Ordinaire extraordinaire, dans lequel elle conjugue différentes sphères de sa vie de maman, de femme et d’artiste. Elle y aborde les batailles intimes du quotidien et les contradictions qui l’habitent. Parallèlement à sa pratique artistique, Karenne est agricultrice à temps partiel, coordonnatrice du Festival Accès Danse de Châteauguay de 2009 à 2021, puis se passionne et se spécialise dans l’accompagnement des familles en périnatalité.
Emmalie Ruest
Emmalie est finissante en interprétation au baccalauréat en danse de l’UQAM et récipiendaire du prix William Douglas (2011). En 2012, elle est sollicitée par La 2e Porte à Gauche pour chorégraphier un bal moderne. C’est pendant ses études qu’elle rencontre Karenne Gravel, avec qui elle forme Dans son salon. La compagnie a créé à ce jour trois œuvre scéniques : Et si tu n’existais pas variations (2010), Parce qu’on sait jamais (2012) et Le Troisième été d’amour (2018), trois pièces in situ : Fin de party (2013), Vuela Vuela, la danse (2016) et La Turista (2017), et une vidéodanse : Le ballon de l’amitié (2014). Leurs projets ont été présentés dans plusieurs lieux à Montréal, au Canada, en France et au Mexique. En tant qu’interprète, Emmalie a travaillé pour Manon Oligny, Stacey Désilier, Geneviève Jean Bindley, Abe Simon, Helen Simard, Peter Trozstmer et Thomas Duret. Elle a également participé à des tournages, dont celui du film d’art de Dominique Sirois, Alarms songs. Actuellement, Emmalie continue de développer sa collaboration avec Stephanie Fromentin autour du projet It’s fine, poursuit un projet de recherche et création, Des Québécoises au Mexique ainsi qu’une série-web vidéodanse Ma première Gaspésie, sous le signe de la danse.
À propos du ciné-club Temps d’écran
La Machine à truc, coopérative culturelle et le cinéaste Moïse Marcoux-Chabot s’associent pour faire rayonner le cinéma dans l’Est de la Haute-Gaspésie en lançant un «ciné-club de village». Depuis le printemps 2022, des projections sont organisées régulièrement à la Face B et à la Pointe Sec de Mont-Louis ainsi que dans les villages environnants. Le ciné-club Temps d’écran souhaite offrir au public local une sélection de longs-métrages, courts-métrages, films d’auteurs et films engagés, en privilégiant le documentaire, les discussions communautaires et la rencontre entre les artistes et le public.